lundi 30 mai 2011
Ô la belle bête!
Quelle est cette plante ?
Bel arbuste de haute taille, aux fleurs blanches odorantes.
Assez commun en Suisse romande et au Tessin.La floraison est relativement brève, de fin mai à début juin.
Seringat, jasmin des poètes
lundi 23 mai 2011
In Memoriam Roger Bacon*...
... les voisins d'en face avaient tenu à sortir "leur" arc, ce dimanche soir.
Pour les grands spécialistes, et pour tous les autres, lisez ce qui suit.
Si vous regardez bien dans le coin droit en haut de l'image agrandie, vous verrez l'arc double de l'arc principal, beaucoup moins lumineux, mais bien présent. Ce phénomène est assez rare à observer. Fait très curieux, par rapport à l'arc principal, les couleurs de l'arc secondaire sont inversées. Si vous voulez pousser la curiosité un peu plus loin, vous apprendrez avec Gilbert Gastebois que l'intensité maximale de l'arc secondaire vaut 23% de celle de l'arc principal et comme il est 1,8 fois plus large, l'arc secondaire apparaît sept fois moins lumineux que l'arc principal.
C'est bien ce que EOS450D a pu "voir".
Je vous renvoie aussi à l'image du dimanche 26 septembre 2010 sur ce même blog.
* Roger Bacon est l'"inventeur" de l'arc-en-ciel.
Qui déjà parlait de la fin de Pline?...
Et voilà! Le vieux volcan endormi a fini par se réveiller!
Il a probablement voulu faire comme son copain islandais !
A Cully, c'est la panique! On s'apprêtait à fêter Carnaval (avec un peu de retard, il est vrai), on ne trouve plus un seul masque. On pense déjà nous regrouper sur les hauteurs. On dit que la Tour de Gourze serait l'endroit le plus sûr! Dans le fond, je pourrais servir de guide. Eh puis non, finalement, j'ai décidé d'aller vers la plage (le Bain des Hommes), sans masque, et de me vautrer dans les vapeurs de Copertone à la noix de coco.
En pensant un peu à Pline!
dimanche 22 mai 2011
Je doute...
jeudi 19 mai 2011
mercredi 18 mai 2011
Exactement, dans ce décor...
« O Julie, éternel charme de mon cœur ! Voici les lieux où soupira jadis pour toi le plus fidèle amant du monde. Voici le séjour où ta chère image faisait son bonheur, et préparait celui qu’il reçut enfin de toi-même. On n’y voyait alors ni ces fruits ni ces ombrages ; la verdure et les fleurs ne tapissaient point ces compartiments, le cours de ces ruisseaux n’en formait point les divisions ; ces oiseaux n’y faisaient point entendre leurs ramages ; le vorace épervier, le corbeau funèbre, et l’aigle terrible des Alpes, faisaient seuls retentir de leurs cris ces cavernes ; d’immenses glaces pendaient à tous ces rochers ; des festons de neige étaient le seul ornement de ces arbres ; tout respirait ici les rigueurs de l’hiver et l’horreur des frimas ; les feux seuls de mon cœur me rendaient ce lieu supportable, et les jours entiers s’y passaient à penser à toi. Voilà la pierre où je m’asseyais pour contempler au loin ton heureux séjour ; sur celle-ci fut écrite la lettre qui toucha ton cœur ; ces cailloux tranchants me servaient de burin pour graver ton chiffre ; ici je passai le torrent glacé pour reprendre une de tes lettres qu’emportait un tourbillon ; là je vins relire et baiser mille fois la dernière que tu m’écrivis ; voilà le bord où d’un œil avide et sombre je mesurais la profondeur de ces abîmes ; enfin ce fut ici qu’avant mon triste départ je vins te pleurer mourante et jurer de ne te pas survivre. Fille trop constamment aimée, ô toi pour qui j’étais né ! Faut-il me retrouver avec toi dans les mêmes lieux, et regretter le temps que j’y passais à gémir de ton absence ?... »