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J'ai profité d'une soudaine accalmie au milieu des intempéries qui sévissent actuellement au Tessin pour réhabiliter le VTT de Nic le cycliste.
Comme il m'arrive très souvent de perdre les pédales dans bien des circonstances de la vie de tous les jours, une fois de plus, je ne voulais pas rater l'occasion exceptionnelle qui se présentait.
Je n'ai donc pu monter qu'une seule pédale, celle de droite, sur ce magnifique vélo que m'avait confié son propriétaire.
En fait, on prend vite l'habitude. Le tour du pâté de maisons, en poussant même jusqu'aux étables du fond du village, a pu démontrer que la deuxième pédale est parfaitement inutile. A condition que la pédale restante corresponde à la jambe la plus forte. Ce qui est mon cas. Et franchement, au bout de quelques mètres déjà, on ne s'aperçoit même plus qu'il manque une pédale. En fin de course, j'avais même l'impression d'être deux fois moins fatigué qu'avec le vélo électrique, en panne de batterie...
Les pneus doivent probablement y être pour quelque chose. Je les ai trouvés un peu à plat, certes, mais absolument en pleine forme, éclatant de santé. Je n'ai pas eu à les remplacer par les pneus neufs que le propriétaire avait eu la délicatesse de déposer sur le guidon. Pour "si jamais"!
La selle de course était un peu haut placée par rapport aux pâquerettes. Si vous connaissez le propriétaire de la bécane, vous aurez compris pourquoi.
Je vous ai réduit tout ça à échelle humaine, graissé un peu chaîne et dérailleurs, pignons et plateaux, et me suis lancé d'un bon coup franc du pied droit, direction porcheries.
Magnifique, je suis rentré crevé, mais très fier de ma petite restauration.
Au fait, la béquille (absente sur l'engin ci-dessus représenté), c'est fait pour les unijambistes, non?
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