« J’eus dans ma blonde enfance, hélas ! trop éphémère ?
Trois maîtres : – un jardin, un vieux prêtre et ma mère.
Le jardin était grand, profond, mystérieux,
Fermé par de hauts murs aux regards curieux,
Semé de fleurs s’ouvrant ainsi que les paupières,
Et d’insectes vermeils qui couraient sur les pierres ;
Plein de bourdonnements et de confuses voix ;
Au milieu, presque un champ, dans le fond, presque un bois.
Le prêtre, tout nourri de Tacite et d’Homère,
Etait un doux vieillard. Ma mère – était ma mère !
Ainsi je grandissais sous ce triple rayon… »
Trois maîtres : – un jardin, un vieux prêtre et ma mère.
Le jardin était grand, profond, mystérieux,
Fermé par de hauts murs aux regards curieux,
Semé de fleurs s’ouvrant ainsi que les paupières,
Et d’insectes vermeils qui couraient sur les pierres ;
Plein de bourdonnements et de confuses voix ;
Au milieu, presque un champ, dans le fond, presque un bois.
Le prêtre, tout nourri de Tacite et d’Homère,
Etait un doux vieillard. Ma mère – était ma mère !
Ainsi je grandissais sous ce triple rayon… »
Qui est l'auteur de ce poème ? Quel est l'autre nom du bouton d'or ?
Victor Hugo?
RépondreSupprimerRenoncule? y'en a plein en Bretagne!!
Bisous
Gagné!
SupprimerVictor Hugo, dans "Les Rayons et les Ombres", parmi ses premiers recueils de poèmes. Le passage choisi ici est tiré de "Ce qui se passait aux Feuillantines vers 1813". Le poème est à lire dans son intégralité. Urgemment!
Renoncule, c'est exact. Bulbeuse même, parmi les dizaines d'espèces qu'on peut rencontrer partout. Et alors, vive la Bretagne éternelle qui a su si bien acclimater le bouton d'or tout comme le Celte venu d'ailleurs!