mercredi 29 décembre 2010
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vendredi 10 décembre 2010
jeudi 9 décembre 2010
mardi 7 décembre 2010
Minaret trompe-UDC
samedi 4 décembre 2010
Fagottine toujours!...
Fêtée le 2 février, la chandeleur ou fête de la présentation est une fête chrétienne qui rappelle que, 40 jours après sa naissance, Jésus fut « présenté » au temple de Jérusalem (Luc 2, 22-39). En effet, la tradition juive voulait que le premier garçon né dans une famille soit « présenté » au temple et consacré à Dieu. Au Moyen Âge, on prit l’habitude de célébrer cette fête de la « Présentation » en organisant des processions où l’on portait des flambeaux ou des cierges qui étaient bénis ce jour là. D’où le nom de chandeleur: la fête des chandelles - en écho aux paroles de Syméon dans le temple, reconnaissant Jésus comme « lumière des nations ». Après avoir allumé des cierges et prononcé en famille ou entre amis une prière de louange, il était de tradition de partager les crêpes.
Les 2 tableaux présentés ici montrent "La Présentation de Jésus au Temple" selon Andrea Mantegna et Giovanni Bellini son beau-frère, datés respectivement de 1460 et 1463. Sans la moindre équivoque, la technique des "swaddling bands" était déjà parfaitement maitrisée du temps de Jésus. Mantegna et Bellini en témoignent fermement, même si l'un a copié l'autre.
Mais qui pourrait dire sous quelle autre dénomination retrouve-t-on très souvent les nombreuses et diverses représentations de "La Présentation au Temple"?
La première bonne réponse recevra une invitation à déguster une crêpe flambée et un verre de cidre à la Crêperie de la rue de la Mercerie à Lausanne, le 2 février 2011 (en présence de Graziella, véritable instigatrice de ce blog).
vendredi 3 décembre 2010
La Fagottina précédée?
Le concours du week-end.
La scène, d'une extrême simplicité technique et iconographique, est réduite à trois personnages, deux femmes et un bébé. Elle s'inscrit par ses tons chauds et son cadre serré, dans la pure tradition du Caravage. L'entourage est lui aussi très dépouillé, il n’y a pas de décors, les personnages se détachent sur un fond noir. Comme dans tous ses tableaux nocturnes, l’artiste a recherché les formes rondes et lisses. La lumière joue un rôle très important, elle est artificielle et calculée mais c'est d'elle que se dégage une unité véritable autour du petit enfant. Le peintre a représenté une toute jeune mère, assise, le regard tourné vers son bébé emmailloté et dormant sur ses genoux. Les deux silhouettes immobiles se découpent à la lueur d'une bougie. La flamme que le personnage de gauche dissimule au spectateur renvoie une douce lumière sur le visage du bébé. De même, le visage de ces deux femmes, à peine éclairé, est empreint d’une grande sérénité. Leur regard se pose avec tendresse sur le petit être qui vient de naître, premier « vrai » bébé de l'histoire de la peinture. Par cette scène, somme toute très banale, l'artiste témoigne du caractère sacré de la vie à travers le temps. Nombreux d'ailleurs sont les critiques qui ont vu dans cette femme tenant l'enfant emmailloté Marie et l'Enfant Jésus.
Cette ambiguïté entre sacré et profane sera sans doute à même de vous entrainer dans une profonde méditation qui vous aidera certainement à découvrir le nom du peintre et le titre de l’œuvre, l'année de sa création et le Musée qui possède ce chef-d'œuvre unique.
Un billet d'entrée dans ce Musée est offert à celui qui donnera la première bonne réponse.